13 février : « Saint-Valentrain » Les militants d’ECOLO accueilleront les voyageurs

Vendredi 13 février, ECOLO Luxembourg était aux portes des gares de la province pour accueillir les voyageurs. Comme chaque année, ce rendez-vous convivial avait pour but de remercier les navetteurs de prendre le train et de participer ainsi activement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Cette année, les militants d’ECOLO leur ont offert des marque-pages illustrés par Kroll et Kanar, dans les gares mais aussi –et c’est une innovation– aux arrêts d’autobus.

Les militants d’ECOLO étaient présents à l’entrée des principales gares de la province, notamment à : Arlon (participation de Jean-Marie Lambert, Conseiller communal et de Brigitte Pétré, Conseillère provinciale, Aubange-Athus (Gérard Schmidt, Conseiller communal), Bertrix (André Chanteux, CCPAS) , Barvaux, Libramont (Béatrice Clémentz, Conseillère provinciale), Marbehan (Cécile thibaut, Conseillère communale), Marloie (Christina Dewart, Conseillère provinciale et Véronique Burnotte, Conseillère communale), Virton (Benoît Perfranceschi, CC et Roald Wyckmans, Secrétaire provincial).

ECOLO remercie les amoureux de la terre et les usagers du transport en commun

A quelques heures du quatrième anniversaire de l’entrée en vigueur du protocole de Kyoto, ECOLO tenait à remercier les voyageurs qui prennent le train et participent ainsi efficacement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dont le rôle est bien connu dans le changement climatique.

La rencontre avec les usagers du chemin de fer était aussi l’occasion pour ECOLO Luxembourg de mettre l’accent sur un certain nombre d’améliorations qui rendraient les voyages en chemin de fer moins pénibles, voire attractifs.

Des relations plus rapides vers Bruxelles et les villes wallonnes

Aller à Bruxelles prend aujourd’hui plus de temps que dans les années 60-70. Le manque d’investissements récurrent sur la ligne Luxembourg – Namur – Bruxelles y est pour beaucoup. C’est incroyable et inacceptable. Pourtant des solutions existent. Eurocaprail, lancé par les Verts lorsqu’ils étaient au gouvernement wallon qui réduirait sensiblement les temps de parcours. Malheureusement, cette piste ne semble plus soutenue ni par la Région, ni par la SNCB.

Parallèlement, une autre idée verte est ressortie des cartons : le train pendulaire. Il y a un an, la ministre de l’époque répondait à une interpellation au Député ECOLO Georges Gilkinet que des études étaient en cours…

En attendant, les voyageurs ne voient rien venir qui leur permettrait d’obtenir un gain de temps très attendu. Par contre, les navetteurs sont confronté aux retards quotidiens.

Il est urgent de mettre en place une offre de services rapides vers Bruxelles et les villes wallonnes, faisant du train un mode de transport attractif et réellement concurrentiel par rapport à la voiture.

Des tarifs raisonnables

La réouverture des relations entre Arlon-Virton et le Grand Duché ont redonné vie au train dans le Sud-Luxembourg. Dans une région où les déplacements transfrontaliers sur de petites distances sont quotidiens, il est inadmissible que des tarifs anormalement élevés plombent encore le prix du billet. Pour conquérir le voyageur, il est indispensable de lui proposer un tarif raisonnable !

Il en va, bien entendu, de même dans les autres relations transfrontalières, en particulier dans le Nord-Est de la province.

Répondant à Georges Gilkinet, le ministre des Entreprises publiques, Steven Vanackere vient d’annoncer la mise en place d’un groupe de travail SNCB-CFL qui pourrait déboucher sur des diminutions du prix des billets dans le futur. A défaut d’engagement ferme et précis, ECOLO espère que ce dialogue puisse se concrétiser dans les prochaines semaines.

Une capacité suffisante

Certains trains offrent une capacité régulièrement insuffisante qui conduit certains voyageurs à ne pas trouver de place assise, voire pas de place du tout dans leur train.

Dans le cadre du travail parlementaire d’ECOLO, le ministre de tutelle de la SNCB a annoncé une augmentation de 200 places vers Luxembourg, le matin.

Autre dossier qui tient à cœur d’ECOLO : celui des trains bondés réservés aux étudiants. Sur ce plan, nous nous réjouissons du renforcement de deux trains du dimanche soir composés désormais de 10 voitures à double étage.

Pour ECOLO qui réclame de longue date une adaptation de l’offre de train à la demande étudiante, il s’agit d’un premier pas positif.

Une fréquence suffisante

Pour ECOLO, l’offre d’un service de qualité et le développement du chemin de fer rural exigent une cadence horaire sur les relations Libramont-Virton-Arlon, ainsi que Libramont-Dinant.

Cette cadence horaire est d’autant plus indispensable que les temps d’attente pour la correspondance ralliant Bertrix-Virton ou Dinant sont désormais réduits au départ de Libramont. Les retards réguliers enregistrés par le train venant de Bruxelles-Namur conduisent les voyageurs de l’Athus-Meuse à manquer leur correspondance et à devoir alors patienter près de deux heures.

L’abandon de cette correspondance en gare de Libramont est un très mauvais coup porté discrètement au trafic voyageurs sur l’Athus-Meuse.

En ce qui concerne la ligne Luxembourg-Liège, ECOLO insiste sur la nécessité d’adapter le service et de mettre en circulation des trains permettant aux habitants du Nord-Est de la province de rallier Luxembourg et d’en revenir selon un horaire adapté à leur journée de travail.