Réponse de Béatrice Clémentz, conseillère provinciale, au sujet du partenariat public-privé pour les bâtiments scolaires
Réponse à la question d’actualité PPP – Conseil Provincial du 29.01.10
Tout d’abord je voudrais dire combien je suis touchée par cette question. J’ai moi-même eu 2 enfants qui ont fait toute leur scolarité maternelle dans une école vétuste, et je sais ce que c’est que d’espérer voir son enfant grandir dans un environnement adapté ; se réjouir quand une annonce de promesse est faite, puis attendre encore… et au final, voir les travaux réalisés… quand ses 2 enfants ont bien entamé leur primaire.
Je le sais tellement bien que c’est pour cela que je suis en colère. Quand j’entends les diverses interpellations au sujet du PPP, je trouve qu’on joue avec les nerfs de ces parents et des enseignants !
Il y a quelques mois, j’ai interpelé Monsieur le Député Greish en commission, au sujet d’un discours qu’il a prononcé où il a tenu des propos virulents à propos de JM Nollet, ce qui avait choqué des participants. J’avais mis en lumière ce qu’il en était. Apparemment, cela n’a pas suffit.
Je redis donc, en m’appuyant sur la réponse que le Ministre Nollet a faite au Parlement, que tout d’abord, ses prédécesseurs n’ont eux-mêmes jamais avancé de date de finalisation des dossiers en 2011 mais à partir de 2012 jusqu’en 2016, ce qui voulait dire la concrétisation dans quelques années. Je rappelle aussi que ces promesses ont été faites sans budget suffisant. De plus, ce mécanisme oblige les écoles y ayant recours a avoir une maintenance privée, que ferons-nous de notre personnel provincial ?
Ensuite et surtout, le système PPP, qui engage la Comm. Française pour 30 ans, est beaucoup plus coûteux que toute autre forme de financement, la Flandre remet d’ailleurs en question cette méthode. Je redis donc, et j’insiste pour que la presse relaie ceci afin d’apaiser tout le monde, gardons notre énergie pour des combats réels !, Le Ministre Nollet n’a rien reporté, toute son équipe travaille d’arrache pied pour évaluer ces PPP et envisager une alternative éventuelle pour financer ces travaux. Tous les travaux, dans les 14 écoles de la province, comme d’ailleurs dans toutes les écoles de la Communauté Française, seront réalisés, d’une manière ou d’une autre.
Béatrice Clémentz, conseillère provinciale ECOLO