La clôture de la table-ronde de l’enseignement supérieur, a permis la reprise des processus de fusion entre d’une part, la Haute Ecole Blaise Pascal et la Haute Ecole de Namur et, d’autre part, la Haute Ecole Robert Schuman et la Haute Ecole Charlemagne (que certains annonçaient comme n’étant plus à l’ordre du jour).

Dans sa réponse, le Ministre Marcourt exprime sa préoccupation d’assurer dans la durée une présence d’enseignement supérieur de qualité et de proximité en Province de Luxembourg en développant des solutions originales. Il confirme que le projet de fusion entre Robert Schuman et Charlemagne est toujours d’actualité et qu’il souhaite « voir où on va » à la prochaine rentrée.

Pour Ecolo Luxembourg, un enseignement supérieur de proximité est un gage d’accessibilité mais aussi un levier important du développement économique et social de notre province. Pour assurer la pérennité de notre enseignement supérieur, Ecolo suggère :

Une évaluation des fusions réalisées sous la législature précédente avant de se lancer dans les fusions de zones contigües pour baliser correctement la nouvelle génération de fusions, tel qu’annoncé dans la Déclaration de Politique communautaire (DPC).

La création de nouvelles accréditations, obtenues par dérogation, pour les zones où l’offre d’enseignement supérieur est maigre (des cursus existants et novateurs en lien avec les enjeux régionaux).

Un maintien des centres de décision dans la province au travers de l’outil législatif (seule garantie réellement fiable à terme).

Le souhait du ministre de pérenniser l’offre d’enseignement dans notre province va dans le bon sens. Cependant, il est urgent de passer à l’action et de trouver des solutions concrètes sur le terrain. Ecolo attend avec impatience que le Ministre Marcourt précise au plus vite quelles sont les pistes originales qu’il annonce.