SNCB - Infrabel : les Luxembourgeois sont (deux fois) les pigeons

Publié le 18 décembre 2014
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La SNCB a lancé ce dimanche, à grand renforts de publicité, son nouveau plan de transport national.

Une campagne irritante et insultante pour les Luxembourgeois car, dans les faits, pour beaucoup d’entre eux les nouveaux horaires se traduisent par une détérioration du service des trains, parfois très sensible quand il ne s’agit pas d’un véritable abandon.

La SNCB a lancé ce dimanche son nouveau plan de transport national.
A grands coups de communication et de publicité, ce plan a été présenté comme répondant à des besoins d’un service plus fiable, avec des horaires plus cohérents et davantage cadencés.

«La campagne est irritante et insultante pour les Luxembourgeois car, dans les faits, ce que certains navetteurs ou voyageurs gagnent le sera au détriment d’autres, particulièrement sur les lignes les plus rurales. Pire, ce nouveau plan de transport consacre un nouveau recul en matière de mobilité ferroviaire qui ne répond plus aujourd’hui qu’à des objectifs de rentabilité», dénoncent en coeur la Sénatrice Ecolo Cécile Thibaut et le Conseiller provincial Jean-Philippe Florent.

Nouveaux horaires : stop au démantèlement du rail rural !
Une heure de plus chaque jour pour aller au boulot !  Luxembourg : compter 87 minutes perdues !  Il faudra se lever près d’une heure plus tôt ! Le train : plus possible! Ces réactions face aux nouveaux horaires de la SNCB ne sont pas rares.
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C’est le Gouvernement Di Rupo, qui après avoir raboté pendant des années la dotation de la SNCB, a validé ce plan de transport SNCB pendant l’été.

Et les mauvaises nouvelles se suivent, le CA d’Infrabel aurait adopté son budget 2015.
Pour respecter les économies décidées par le Gouvernement MR-NVA de 2 milliards à venir, celui-ci aurait décidé un gel des grands chantiers wallons : axes Namur-Luxembourg et RER.

Une décision inadmissible et incompréhensible pour les écologistes : «ce sont des travaux de rattrapage qui ont été sans cesse reportés sur une ligne structurante pour la province et internationale. Nous payons deux fois : un plan de transport plus que défavorable et des investissements bien nécessaires gelés !».

Pour Ecolo, l’avenir du rail rural est menacé par les économies aveugles des gouvernements successifs. Pourtant des alternatives budgétaires existent ! Le rail doit redevenir attractif et la priorité du Gouvernement fédéral. Sans changement de cap, le pire est à venir.
Les écologistes poursuivront leur mobilisation contre cette logique.