Vivalia 2025 : Ecolo salue un accord historique mais fustige le conservatisme de la majorité PS-CDH
Ce jeudi 16 juillet, le Conseil d’administration de Vivalia a pris la décision historique qui permet d’organiser les soins de santé en Luxembourg autour de deux sites : Marche et un nouvel hôpital au Centre-Sud de la province.
Ecolo se réjouit de cette décision qui donne enfin les moyens à l’intercommunale d’assurer la pérennité des ses missions mais s’élève contre la décision absurde et dommageable d’implanter le nouvel hôpital de 600 lits au milieu de nulle part.
L’accouchement a été difficile. Ecolo tient à rendre hommage au travail de conviction et de clarification entrepris par le directeur médical de Vivalia, Jean-Bernard Gillet, ainsi qu’aux efforts du président provincial du MR, Benoît Piedboeuf. Le travail précieux travail de concertation qu’il a accompli avec la direction et avec les autres présidents de parti a permis le rapprochement des points de vue qui permet à Vivalia 2025 de voir le jour. Il a ainsi réussi en quelques jours ce que la majorité PS-CDH n’a pas réussi en 10 ans !
Cet accord, en dépit des efforts déployés par Ecolo, fixe la localisation du site de l’hôpital régional le long de l’autoroute, aux alentours de Léglise.
Pour l’administratrice Ecolo au Conseil d’Administration de Vivalia, Brigitte Pétré, la localisation devait être intégrée à la négociation. Ecolo s’est en effet toujours prononcé contre une localisation de l’hôpital en rase campagne.
Cette position a été confortée par l’étude du Professeur De Meyer de l’Université de Gand commandée par Vivalia pour l’aider dans ses choix a conclu à une quasi équivalence entre des localisations à Léglise ou à Habay. Dans ces conditions, c’est Habay à quelques kilomètres au sud qui devait être choisie.
L’accord qui se conclut après plus de dix ans de tergiversations restera donc entaché par cette volonté forcenée de la majorité PS-CDH d’implanter le nouvel hôpital de 600 lits au milieu de nulle part, alors qu’une localisation équivalente pour la patientèle et les personnels le relierait directement à une gare et aux services d’un pôle existant.
Au moment la SNCB réduit son offre et où les TEC vont encore supprimer des services, cette décision du «tout à la voiture» est digne d’un autre siècle. C’est un non sens absurde et dommageable pour la société.