Le recours au Conseil d’État, était la solution moins légitime, la moins opportune et la plus chère pour Vivalia
ECOLO déplore la décision du CA de Vivalia du 1 er juin d’introduire un recours au Conseil d’État contre la décision du Ministre Collignon. « Il y avait une manière simple et saine de répondre aux objections de la tutelle, c’était de revoir le modèle de sorte que le conseiller stratégique soit clairement sous la tutelle du futur Directeur-Général. La majorité a choisi la voie la moins légitime, la moins opportune et la plus chère pour Vivalia.», explique l’administratrice ECOLO, Brigitte Pétré.
ECOLO se veut légaliste et a, à plusieurs reprises, défendu l’option d’appliquer l’arrêté ministériel. La bonne solution était de revoir le projet de gouvernance à l’aune de cet arrêté et mais surtout dans l’intérêt général. « Tant de temps, d’énergies et de moyens publics gaspillés dans l’intérêt d’une seule personne, c’est choquant », renchérit l’administratrice. Et de souligner « que le Directeur-Général, Yves Bernard a lui-même participé au débat sur l’opportunité d’aller en recours, alors qu’il a un intérêt personnel manifeste à utiliser cette voie de recours. Est-ce que tout ceci est bien sérieux!? »
« Cette décision de la majorité cdH-PS, de contrer le Ministre PS, est aussi une faillite politique. Veut-on d’un Nethys luxembourgeois? » s’interroge Jean-Philippe Florent, co-président d’ECOLO Luxembourg et député wallon. Il annonce dans la foulée qu’il interrogera le Ministre de tutelle sur les suites à donner et sur la période transitoire qu’il faudra bien mettre en place pendant cette longue procédure juridique qui s’ouvre.