L'Échappée Verte d'ECOLO Luxembourg
A l’occasion de la semaine de la mobilité, Ecolo Luxembourg organise une Échappée Verte, pour aller à la rencontre d’initiatives locales qui utilisent ou promeuvent, chaque jour, la mobilité douce. Jean-Philippe Florent et Olivier Vajda vont se mettre en selle pour rencontrer les acteurs de terrain qui ont fait le choix d’une autre mobilité, accompagnés des co-présidents d’ECOLO Luxembourg, Sophie Michel, Nicole Graas et Romain Gaudron.
Durant trois jours, ils vont parcourir la Province de Luxembourg, notamment en présence du Ministre wallon de la Mobilité, Philippe Henry (mercredi) et du co-président d’ECOLO Jean-Marc Nollet (vendredi).
Ce tour à vélo, c’est l’occasion pour les écologistes d’identifier les besoins en mobilité des citoyens, d’écouter leurs idées, de s’inspirer de leur innovation. La lutte contre le dérèglement climatique doit passer par une ouverture des possibilités en termes de nos modes de transport, nous le savons. Offrir davantage de possibilités aux Luxembourgeois.es : train, bus, vélo, marche, co-voiturage… Il est donc crucial que le politique rencontre les acteurs de terrain qui, dès aujourd’hui, bougent déjà les lignes.
Durant la législature actuelle, ECOLO a d’ores et déjà été attentif aux besoins de mobilité aux échelles belge, wallonne, et luxembourgeoise.
– En bus –
Grâce à l’ambition du Ministre Philippe Henry pour le bus, le TEC a vu son offre évoluer, et rencontrer un succès certain en Province du Luxembourg.
Le bus a connu une augmentation kilométrique importante : +9,4% sous cette législature en Wallonie, et singulièrement dans la province, +13,56% ! Sans compter que, le TEC est devenu quasi gratuit pour les 18-25 ans, pour les seniors et pour les BIM, avec un abonnement annuel à 12 € seulement. Cela a permis de notamment favoriser l’accès à la mobilité pour les personnes en situation de précarité.
De plus, les abonnements jeunes s’adaptent aux nouveaux rythmes scolaires : il est désormais possible de choir la date de début de son abonnement (ainsi les élèves qui débutaient en août ne devaient pas acheter un abonnement pour tout le mois).
Trois ans après le lancement des lignes Express en Wallonie, le bilan est positif : 40 000 utilisateurs utilisent, chaque mois, ces lignes. Et en un an seulement, le TEC a compté 88 % de validations en plus sur l’ensemble des lignes Express.
En Province du Luxembourg, les lignes E69 Arlon – Liège, E20 Marche – Liège, et E78 Bastogne – Namur, rencontrent un franc succès. Par exemple, au départ de Liège, la ligne a destination de Marloie a vu fréquentation passer de 1906 validations en 2021 à 7522 validation en 2022. A destination de Bastogne, la ligne est passée de 761 validations en 2021 à 14 666 validations en 2022. Soit respectivement des bons de 295 % et 1287 % !
Et depuis cette rentrée scolaire, deux nouvelles lignes sont venues renforcer cette offre : la ligne E68 Florenville -Luxembourg, et la E67 Bastogne – Luxembourg, à raison de 3-4 aller-retours par jour.
De plus, au vu de son succès, notamment auprès des étudiants, la ligne express E69 sera renforcée à partir du 17/09. Pour les étudiants devant rejoindre Liège, il y aura deux départs supplémentaires chaque dimanche, à partir de Martelange.
Enfin, la première ligne à vocation touristique, la ligne Évasion, a vu le jour entre Bouillon et Orval, en Gaume. Et quel succès, avec ses 2500 voyageurs cet été.
– En train –
Depuis le début de la législature, le Ministre fédéral de la Mobilité Georges Gilkinet poursuit l’objectif de renforcer les ambitions de la SNCB, et de s’assurer que ses missions et objectifs soient clairement formalisées.
C’est chose faite, avec la signature en décembre 2022 des contrats de gestion entre l’État belge et les entreprises ferroviaires belges. Ces contrats prévoient une augmentation significative des moyens budgétaires consacrés au train (43,8 milliards d’euros au total jusqu’en 2032), une amélioration de la qualité du service, une augmentation du nombre, de l’amplitude et de la fréquence des trains ainsi qu’une évaluation annuelle des résultats obtenus grâce à des indicateurs de performance clairs et les ajustements nécessaires.
Depuis lors, cette année, la SNCB a présenté son plan de transport 2023-2026. Concrètement, celui-ci prévoit des travaux dans de nombreuses gares et points d’arrêt pour en améliorer l’accessibilité, et une augmentation de 7,4% de l’offre de train sur l’ensemble du territoire belge au cours des trois prochaines années. Cela signifie 200 trains en plus par jour, 175 gares desservies plus fréquemment, en semaine comme le week-end, et 119 gares avec des horaires élargis, en particulier les vendredis et samedis soirs autour des grandes villes, à commencer par Bruxelles.
En Province du Luxembourg, la SNCB porte ces deux mêmes ambitions pour développer la mobilité : améliorer l’accessibilité des gares, et augmenter l’offre de transport. Et ce, en parallèle de la poursuite des travaux de l’axe 3 Bruxelles-Luxembourg.
A partir de décembre 2025, sur la ligne 15, il y aura 1 train par heure les week-end entre Liège, Esneux et Marloie (au lieu de 1 train toutes les 2h actuellement). Ce renforcement de l’offre vient compléter des avancées précédemment obtenues : en semaine l’IC Liège-Gouvy-Luxembourg passe une fois par heure déjà depuis décembre 2020, et les derniers départs vers la province depuis Bruxelles et Namur ont lieu une heure plus tard ; un train supplémentaire roule le vendredi durant l’heure de pointe à destination des étudiants, et la composition des trains du dimanche soir a été renforcée vers les campus francophones (Namur, Liège, Bruxelles).
De plus, des travaux pour améliorer l’accessibilité sont prévus à Athus (2024), Poix-Saint-Hubert (2024) et Grupont (2026). Ces travaux consistent en l’installation de plans inclinés ou ascenseurs, l’élévation des quais à 76 cm, ou encore la pose de dalles podotactiles.
A Athus, Grupont, Marloie et Poix-Saint-Hubert, des parkings vélos couverts seront installés en gare, afin de favoriser les trajets vélo-train. L’intermodalité fait partie de la stratégie de la SNCB, ce que nous saluons.
Enfin, quelques gares se verront modernisées grâces à différents travaux d’aménagement : Aye, Rochefort-Jemelle, Forrières, Libramont (parking voitures), et Arlon (parking voitures et rénovation gare).
Ce Plan de Transport de la SNCB est une importante concrétisation des ambitions des écologistes pour le rail et de leur action au sein du Gouvernement fédéral. Il se base sur la Vision Rail 2040 qui, rappelons-le, ambitionne une augmentation de 30% des voyageurs et un doublement du volume de marchandises transportées par rail dans les 10 ans.
Bien avant ces promesses inscrites dans le Plan de Transport, l’offre de transport ferroviaire s’est déjà améliorée dans la province depuis 2017.
Plusieurs lignes circulent désormais toutes les heures, au lieu de toutes les deux heures : la relation L11 Namur – Dinant – Bertrix – Libramont, le L13 Libramont – Bertrix – Virton – Arlon, le L13 Libramont – Marbehan – Arlon et la relation IC33 Liège – Aywaille – Trois-Ponts, Vielsalm – Gouvy – Luxembourg. Les trains L/Rb Arlon – Luxembourg, quant à eux, circulent toutes les 30 minutes toute la journée.
– Nos priorités pour la mobilité –
La mobilité douce et partagée, fait déjà partie de notre quotidien, en tant qu’écologistes. Les députés, les co-présidents, et toute l’équipe d’ECOLO Luxembourg prennent quotidiennement le train, le vélo, co-voiturent lorsque c’est possible. La mobilité partagée est ancrée dans notre mode de fonctionnement, et nourrit notre travail.
Nous savons que notre province rurale est la plus compliquée pour se passer d’une voiture : nous l’expérimentons chaque jour. Pour nous, la clé c’est l’intermodalité : la complémentarité entre les modes de transport.
Pour nous, le renforcement d’une mobilité active, et partagée, en Province du Luxembourg, doit s’appuyer sur les priorités suivantes :
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étendre la gratuité SANS perdre de vue l’augmentation de l’offre ;
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passer à minimum 2 trains par heure, partout ;
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investir dans les infrastructures vélo : nous sommes à 27€ par habitant, par an. Visons les 50 € !
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adopter un plan de mobilité dans chaque commune ;
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appliquer le principe STOP (Tous à pieds), dans les communes où nous serons présent ;
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déployer l’offre de voitures partagées, comme notre échevine l’a fait à Neufchâteau.