Débat sur la médecine générale en milieu rural

Nous étions hier à la soirée sur la médecine générale en zone rurale organisée par le cercle des médecins #MGLux (en partenariat avec Luxinfis, association des infirmiers.ères, et l’UOAD), pour débattre des solutions que le monde politique peut apporter.

Que propose-t-on ?

Débat organisé par le Cercle des Médecins Généralistes de la Province.
Reportage TV lux : ici

Pour nous écologistes, l’accès aux soins est une priorité : l’accès à des soins proches de chez soi, dans des délais raisonnables, à un prix abordable. Pour cela, il faut urgemment pallier la pénurie de médecins sur notre territoire. En Province de Luxembourg, 26 communes sur 44 sont en pénurie sévère, 39 sur 44 manquent de médecins.

Nous étions hier à la soirée sur la médecine générale en zone rurale organisée par le cercle des médecins #MGLux (en partenariat avec Luxinfis, association des infirmiers.ères, et l’UOAD), pour débattre des solutions que le monde politique peut apporter.

Que propose-t-on ?

– Repenser les quotas INAMI, pour permettre à plus de médecins d’exercer. Ne pas limiter les inscriptions dans la filière, pour permettre à plus d’étudiants de choisir cette vocation.

– Encourager les pratiques de groupe, qui permettent aux médecins d’organiser leurs collaborations, les sortir de l’isolement du passé.

– Protéger le système de garde tel qu’il a été pensé par les Postes médicaux de garde Luxembourg-Dinant, notamment en sécurisant leur financement, et en revalorisant les gardes.

– Susciter les vocations chez nous, via des cours préparatoires organisés dans la province, des options “santé” organisées dans les écoles. Un jeune rural aura plus de chances de revenir s’installer par ici.

Pour nous, la question ne se pose pas : il faut investir dans la santé, revaloriser nos soignants, en ce compris nos infirmières. Plus encore, la pénurie est installée, objectivée : l’État a la responsabilité de soutenir financièrement, en priorité, les zones en pénurie. Le saupoudrage à l’aveugle actuel ne sauvera personne.

Nous choisissons d’investir dans le soin, dans l’humain. Nous choisissons l’avenir. #PlusVert #PlusJuste

Repenser les quotas INAMI, pour permettre à plus de médecins d’exercer. Ne pas limiter les inscriptions dans la filière, pour permettre à plus d’étudiants de choisir cette vocation.

– Encourager les pratiques de groupe, qui permettent aux médecins d’organiser leurs collaborations, les sortir de l’isolement du passé.

– Protéger le système de garde tel qu’il a été pensé par les Postes médicaux de garde Luxembourg-Dinant, notamment en sécurisant leur financement, et en revalorisant les gardes.

– Susciter les vocations chez nous, via des cours préparatoires organisés dans la province, des options “santé” organisées dans les écoles. Un jeune rural aura plus de chances de revenir s’installer par ici.

Pour nous, la question ne se pose pas : il faut investir dans la santé, revaloriser nos soignants, en ce compris nos infirmières. Plus encore, la pénurie est installée, objectivée : l’État a la responsabilité de soutenir financièrement, en priorité, les zones en pénurie. Le saupoudrage à l’aveugle actuel ne sauvera personne.

Nous choisissons d’investir dans le soin, dans l’humain. Nous choisissons l’avenir. #PlusVert #PlusJuste