Le plus petit groupe politique à la Province a été très actif durant ces six dernières années. Il n’a pas à rougir de son bilan plus que proportionnel au nombre d’élus.

A chaque Conseil, il a interpellé le Collège sur des questions d’actualité et des thématiques qui lui tiennent à cœur. Ces questions couvrent un large spectre des actions de la Province.

Le positionnement politique du groupe a été celui d’une opposition constructive qui n’a pas hésité à exercer sa vigilance-vis-à-vis de la majorité provinciale.

Nous retenons de ces six années qu’un certain nombre de suggestions faites par le groupe Ecolo, parfois accueillies avec peu d’enthousiasme en Conseil, ont été suivies d’une réalisation souvent reprise à son compte par le Collège. Ainsi, l’introduction de la voiture partagée (Cambio) à Arlon qui devrait pouvoir être étendue à d’autres pôles de la province, l’achat groupé d’électricité privilégiant les énergies vertes, le développement maîtrisé de l’éolien (devenu le GAPPER), l’aménagement de parkings de co-voiturage, la gestion de la petite propriété forestière privée au départ de l’expérience des Bosgroepen ou encore le Godefroid de l’Environnement.

Dans d’autres dossiers, c’est plutôt l’encommissionnement qui a prédominé. Et encommissionnement veut dire, le plus souvent, enterrement.

Enfin, d’autres encore, n’émergent pas, faute de rencontrer un consensus suffisant. Le débat sur le recentrage des actions de la province autour d’axes prioritaires où l’action provinciale apporte une plus-value, dans le cadre d’un débat ouvert entre majorité et opposition, est certainement de ce point de vue le plus emblématique.