FLASHMOB du 1er mai !
Flashmob « Green Deal » du 1er mai Ecolo-Luxembourg
Ce 1er mai 2009, fête des travailleurs et année d’élections Régionale, Communautaire et Européenne, Ecolo-Luxembourg a attiré l’attention sur ses propositions pour créer des emplois durables, au travers une action originale, essentiellement visuelle et ludique. Le lieu choisi – le Terminal Conteneur d’Athus – symbolisait ce nouveau « Green Deal » que les écologistes veulent mettre sur les rails. Pour Ecolo-Luxembourg (et pour les Verts européens), l’économie est un moyen et non une fin. C’est un moyen pour avancer vers l’idéal d’un développement durable qui est, selon sa définition internationale, un mode qui répond aux besoins du présent tout en garantissant la capacité des générations futures de répondre aux leurs, au Nord comme au Sud, à l’Est comme à l’Ouest ! Le Pôle Européen de Développement symbolise cette nécessité d’allier l’ouverture des frontières avec un développement local, respectueux des travailleurs et de leur qualité de vie.
La flashmob
Qu’est une flashmob ? Une flash mob est une mobilisation éclair d’un certain nombre de personnes (groupes de 10 à en principe infini !) qui, ayant eu une consigne précise, se rassemblent à un endroit précis, à un moment précis, pour exécuter la consigne et puis se dispersent au bout de 5, ou … minutes. Ce mode d’intervention est très populaire aux Etats-Unis dans les milieux artistiques (théâtre improvisation) et dans les milieux activistes.
Flashmob’s, performances, « improve everywhere » (les groupes qui « improvisent » à New-York), installations éphémères, interventions,… sont des variations des anciens « happenings », à la mode dans les années cinquante et soixante. Le principe de tous ces groupes, est de créer des mini-évènements dans des lieux publics. Quelquefois il s’agit juste de s’amuser et de créer la surprise parmi les gens qui se trouvent à l’endroit choisi. D’autres fois, l’action est essentiellement symbolique. Les « Improve Everwhere » se sont ainsi arrangés pour accueillir à l’aéroport de New-York, une personne tout à fait inconnue, comme si elle était une célébrité, pour questionner la « pipolisation », le star système. Parfois, le message est politique. Une trentaine de jeunes se sont rassemblés dans une rue de Paris, portant un masque sur le visage. Quelques-uns se sont écroulés sur un passage pour piéton, afin de sensibiliser le public à la pollution. Parfois le but est artistique. Les installations éphémères de l’Ecossais Andy Goldsworthy, ne durent p ex que le temps d’une marée. Parfois, plusieurs de ces démarches sont combinées. Les interventions/installations du peintre et écologiste allemand Hundertwasser p.ex. alliaient art, message écologique et politique. La flash mob se « propage » essentiellement via l’outil internet, les réseaux sociaux style facebook et SMS
Pourquoi une flash mob ?
Nos espaces publics sont de plus en plus prédéterminés par le consumérisme. Se réapproprier un moment l’espace public (ou privé !), comme espace de liberté créative et collective est déjà un évènement/message en soi.
Utiliser une communication instantanée, visuelle, symbolique, basée implicitement sur des valeurs telles que l’interdépendance, la solidarité (il faut être plusieurs pour rendre le message visible, quel qu’il soit).
S’amuser ensemble. Faire jaillir les étincelles de la créativité !
Le « Green Deal » Les crises qui ont frappé 2008 ne se sont pas arrêtées aux frontières de la province et auront de lourdes répercussions. Il faut un Green Deal planétaire pour répondre à la crise ! Pour construire pas à pas notre « à venir », nous estimons nécessaire d’utiliser les outils économiques et politiques de régulation pour « stimuler », « orienter » et « redistribuer ». Stimuler, parce que pour Ecolo, rien de durable ne se fera sans la mobilisation des acteurs. Qu’ils soient entrepreneurs, fonctionnaires, chercheurs, politiques, salariés, étudiants, coopérateurs, indépendants, bénévoles, administrateurs …, qu’ils appartiennent au secteur marchand ou non, qu’ils soient « petits » ou « plus imposants », c’est eux qui sont et seront à la manoeuvre. Le rôle premier du politique consiste alors à soutenir et plus encore stimuler le développement de leurs initiatives. Orienter, parce que la plupart des ressources naturelles sont « finies » et que la prise en compte de la durabilité ne va pas de soi : si tout le monde devait consommer comme nous, Belges, il faudrait trois planètes ! Il faut orienter parce qu’une alternative existe et qu’il y a derrière les « secteurs verts » un fort potentiel, encore trop peu exploité, d’emplois localisables chez nous. Redistribuer, parce que la satisfaction des besoins dont il est question ne peut se limiter à la satisfaction des besoins « de quelques-uns ». Redistribuer parce qu’on ne peut se complaire dans une situation où près de 600 000 travailleurs sont au chômage et ou près de 1 600 000 de nos concitoyens et concitoyennes vivent sous le seuil de pauvreté. L’équité que nous recherchons se joue tant entre générations qu’à l’intérieur de celles-ci. Ici aussi, les mêmes défis sont à relever. Notre projet s’appuie donc sur un plan de relance des investissements publics, entraînant la création d’emplois de qualité dans la province de Luxembourg. Ces investissements permettront de répondre à la fois à des besoins sociaux non rencontrés mais aussi au défi écologique. Ces investissements sont dirigés vers le développement : de l’emploi dans le non-marchand : santé, service aux personnes ; de l’économie sociale ; de la recherche et développement, de l’enseignement et de la formation ; des techniques d’utilisation rationnelle de l’énergie ; d’un marché du logement de qualité et accessible à tous ; des infrastructures écologiques avec un effort particulier pour promouvoir la multimodalité ; d’une agriculture de qualité ; des éco-industries. Pour Ecolo, l’écologie est ainsi une opportunité pour le développement direct de nombreux pans de notre économie !
Dans la presse:
– Tv Lux, Jt du 1er mai 2009