ECOLO Luxembourg présente ses vœux

Les coprésidents et députés d’ECOLO Luxembourg présentaient ce samedi 14 janvier les vœux de la régionale. Parc National, santé, mobilités et enjeux pour la province, ils ont présenté à la presse leurs priorités pour 2023

 

 

 

 

Parc National, biodiversité et transition

Jean-Philippe Florent, Député wallon

Bienvenue au cœur du futur Parc National de la Vallée de la Semois. Dans cette région de l’ouest de la Province qui connaît un développement et un taux d’emploi plus faibles, c’est un coup de boost inédit : 13 millions d’€ et la création de 37 ETP ! Certaines études démontrent qu’un euro investi dans un parc national génère en moyenne dix euros en retombées économiques dans la région. C’est donc un formidable projet économique, de tourisme durable et générateur d’emplois non délocalisables qui va voir le jour. Et qui aura des retombées pour tout le Luxembourg.

C’est la preuve qu’il y a un chemin, porté par les écologistes, pour concilier la protection de la biodiversité, des habitats naturels et sauvages, notre qualité de vie rurale et un développement économique apaisé, qui tienne compte des limites de notre planète. La biodiversité, nos campagnes, nos forêts, ici en Luxembourg, c’est notre assurance-vie face à la crise climatique et de biodiversité qui se précise. Nous voulons consolider cette assurance-vie et trouver de nouvelles voies de développement apaisé.

A côté, de cette formidable initiative de la Ministre Tellier, il y a de manière globale un soutien fort de la Région wallonne, via notamment le plan de relance, pour un développement rural nouveau : l’identification chaque année de 1000 ha d’aires protégées (un grand nombre en Luxembourg), la création de 5 Tiers-lieux ruraux (Léglise, Marche, Tintigny, Vaux-sur-Sûre, Saint-Hubert)… Je pourrais encore citer la transition écologique de la nouvelle PAC (qui offre un nouveau soutien aux maraîchers bio sur petites surfaces et ancre la transition à travers notamment les éco-régimes), les appels à projets « relocalisation de l’alimentation » de la Ministre Tellier, avec l’émergence de nombreux projets luxembourgeois.

Nous travaillons avec ardeur pour faire vivre le concept de « villages vivants » : une ruralité active, une ruralité de la qualité de vie avec du commerce local, avec des artisans locaux…, une ruralité où nous pourrons moins recourir à la voiture et davantage profiter de ses bienfaits.

 

Une mobilité alternative

Nicole Graas, Co-Présidente d’Ecolo Luxembourg

Les avancées en termes de mobilité portent essentiellement sur le développement de l’offre de mobilité alternative à la voiture individuelle.

Sous l’impulsion du Ministre Philippe Henry, des moyens inédits sont investis pour favoriser l’usage du vélo dans les déplacements quotidiens en développant un réseau cyclable structurant. Dans cette optique 15 communes luxembourgeoises avaient bénéficié de l’appel à projets Wallonie Cyclable en 2021 (pour un montant global de 5.250.000 €). Depuis 2022, le Plan d’Investissement Mobilité Active Communal et Intermodalité (PIMACI) est un droit de tirage couplé au PIC accessible à toutes les communes, pour développer la mobilité active piétonne et cycliste et l’intermodalité, à travers un budget global wallon de 210 millions d’€ entre 2022 et 2024. Par ailleurs, la région octroie des primes aux citoyens et aux entreprises qui font l’acquisition de vélos utilisés sur le chemin de travail. Enfin, le décret «politique cyclable», adopté le 23 novembre dernier au Parlement wallon, garantit la poursuite à long terme du soutien wallon aux pouvoirs locaux en faveur de la mobilité durable.

Aux RAVeL et pistes cyclables, viendront s’ajouter des Cyclostrades, véritables autoroutes cyclables, décidées initialement vers Bruxelles. Un itinéraire cyclable express est également en réflexion vers Luxembourg, en partenariat avec le ministre luxembourgeois de la mobilité.

Le covoiturage est également encouragé à travers la décision de créer des parkings de covoiturage, à proximité des sorties 29 et 31 de l’E411 respectivement à Habay et à Arlon.

Grâce à notre échevine, Mariline Clémentz, la ville de Neufchâteau possède 2 stations de voitures partagées Cambio depuis le printemps 2022, situées à la gare et au centre-ville. Leur succès prouve que ce type d’outil est également le bienvenu en dehors des gros centres urbains.

Le ministre Philippe Henry booste également l’offre TEC, avec une augmentation kilométrique de 18 % en province de Luxembourg depuis le début de la mandature, alors que l’augmentation moyenne en région wallonne est de 10 % ! La quasi-gratuité d’accès à l’ensemble du réseau wallon pour les 18-25 ans, pour les seniors à partir de 65 ans et les bénéficiaires de l’intervention majorée est également une avancée majeure, de même que le processus de redéfinition de l’offre TEC démarré dans le bassin de Florenville – Virton pour la rendre plus adaptée aux besoins de la population et plus lisible.

Au niveau du rail, le ministre Georges Gilkinet a affecté des moyens supplémentaires pour accélérer la modernisation de l’Axe 3 (ligne Bruxelles – Luxembourg). A l’issue de ce vaste chantier, l’offre SNCB dans notre province connaîtra une nette amélioration en termes de cadencement des trains, de temps de parcours et de synchronisation des correspondances notamment à Marloie. Le basculement de 3000 à 25.000 volts effectué cet été sur le tronçon Namur-Luxembourg permet une meilleure compatibilité avec les trains luxembourgeois.

Enfin et surtout, le Gouvernement vient d’approuver le Contrat de Service Public de la SNCB présenté par le ministre Georges Gilkinet. Le secteur ferroviaire bénéficie désormais de moyens inédits, près de 44 milliards d’€ sur 10 ans, et d’objectifs clairs et ambitieux pour moderniser l’offre passagers et marchandises. Il s’agira notamment de renouveler 50 % du matériel roulant. Il était grand temps, vu le sous-financement et le manque de vision préalables, la SNCB peine par moments à satisfaire la demande des voyageurs, sans cesse plus nombreux ces dernières années. A ce niveau, nous déplorons la programmation récurrente les dimanches soir de trains vers Bruxelles de capacité insuffisante dès la gare d’Arlon. Nous attendons plus de respect de la SNCB pour les étudiants luxembourgeois.

En conclusion, les chantiers en cours sont immenses et nous pouvons nous réjouir du tournant vers une mobilité résolument plus diversifiée et plus durable qu’insufflent les 2 ministres Ecolo de la mobilité à l’échelon régional et fédéral.

Priorités pour 2023

Santé !

Olivier Vajda, Député fédéral

Une compétence fédérale qui retient notre attention particulière au niveau provincial est assurément la santé et l’accès à la santé pour nos concitoyens. Un corps sain dans un environnement sain !

Or, la pandémie qui nous poursuit depuis février 2020 (et qui n’est pas encore totalement derrière nous) nous a rappelé combien ces soins de santé sont insuffisamment pris en considération, surtout pour les zones moins densément peuplées.

Une grande thématique sera développée cette année par Écolo sur les rapports étroits entre notre santé et notre environnement : un plan massif de végétalisation des espaces, une alimentation saine et durable accessible à toutes et tous, renforcer la lutte contre les pollutions chimiques et les perturbateurs endocriniens, une stratégie pour des soins de santé plus durables, …

Ce thème sera bien entendu développé au niveau provincial : le soutien aux producteurs locaux, pour une alimentation saine et en circuit court, la problématique de l’exposition aux métaux lourds, notamment en Lorraine. A noter enfin, le suivi d’un groupe de travail que nous avons initié voici 2 ans au sein de la régionale sur le thème de « L’eau, sous toutes ses formes » : rivières, eau potable, égouttage, sécheresse et inondations,… l’eau, dans tous ses usages, représente la vie, et donc notre santé.

Trois thèmes enfin, axés plus précisément sur l’accès aux soins de santé ont fait 2022 et feront 2023 :

1. La taxation des infirmiers.ères françaises travaillant en Belgique

Vous vous souviendrez de cette petite mais inquiétante saga concernant un traité franco-belge qui prévoit que les travailleurs transfrontaliers seront dorénavant taxés dans le pays du lieu du travail. Le secteur des soins de santé est particulièrement concerné et inquiet de cette mesure qui va entraîner une baisse significative de l’attractivité de la Belgique pour les travailleurs.euses français.e.s alors que, partout Belgique, le secteur des soins de santé est en sous effectif criant.

Une interpellation du ministre par des députés de toutes les régions concernées, dont votre serviteur, a permis l’obtention d’un moratoire d’un an pour cette entrée en vigueur.

Un an, c’est très court au vu de l’importance de l’enjeu visant à améliorer l’attractivité pour tous les métiers des soins de santé : revalorisation salariale bien sûr, mais aussi bien-être et bonnes conditions de travail qui sont loin d’être acquises, notamment dans nos hôpitaux.

L’enjeu est important, je le redis, tant pour tous ces métiers de la santé qui le méritent que pour garantir un bon accueil et la sécurité des patients que nous sommes tous, potentiellement.

2. Une actualité plus récente : les postes médicaux de garde

Les postes médicaux de garde sont, au niveau belge, une initiative luxembourgeoise et nous pouvons en être fier.e.s. Ils ont été initiés en 2012 et visent à renforcer l’accès aux soins de santé de première ligne.

Ils permettent aux médecins, souvent isolés de mutualiser leurs efforts et d’offrir à la population, un accueil continu, que ce soit la nuit, les week-ends ou les jours fériés. Pour les citoyens, c’est la garantie d’un accès à un médecin, sans devoir encombrer les urgences lorsque cela n’est pas nécessaire, le tout à moins de 30 minutes de leur résidence.

Récemment, par la presse d’abord, de manière plus directe ensuite, les postes médicaux de garde Luxembourg-Dinant ont interpellé l’ensemble des partis de la province car ils se trouvent isolés dans une renégociation très importante des moyens de leur financement.

Pourquoi sont-ils isolés ? Parce qu’ils représentent les seuls postes médicaux de garde exclusivement situés en zone rurale et moins densément peuplées. Les critères de financement et les besoins sont donc radicalement différents des postes médicaux de garde situés en zones urbaines. La grande crainte actuelle est que les nouveaux critères de financement, devant entrer en vigueur en 2024 n’imposent de supprimer 4 des 7 postes médicaux de garde actuels.

Nous avons donc interpellé le Ministre Frank Vandenbroucke ce mercredi. Il s’est voulu rassurant en affirmant être conscient de la spécificité rurale et que le but des négociations en cours est de sauvegarder les 7 postes médicaux de garde en place.

Nous gardons la pression et défendrons les spécificités rurales

3. Terminons par une saga, enfin : Vivalia

Vivalia 2025. Ou doit-on désormais parler de Vivalia 2028, 2030 ?

L’intercommunale est un objet important de notre attention depuis de nombreuses années, plus encore depuis l’émergence de ce fameux projet Vivalia 2025. Je ne reviendrai pas sur les causes et prémisses de ce projet, ni sur les polémiques initiales, j’insisterai simplement sur nos préoccupations actuelles.

Où en est concrètement le projet, tout d’abord ? Il devient de plus en plus difficile d’obtenir des réponses précises sur des questions qui, sans oublier les crises et guerre que nous traversons, devraient être résolues depuis longtemps : la procédure d’obtention du permis sera-t-elle lancée sans même connaître le budget final ? Vivalia déposera-t-elle un appel à projets relatif au second plan de construction des infrastructures hospitalières de la RW d’ici au 15 avril alors que les communes n’ont toujours pas ce budget final entre les mains ? ? Par combien le budget initial a-t-il été multiplié ? Pourquoi une étendue aussi vaste comparée à des projets semblables ? Quid des incidences environnementales (artificialisation des terres et eau, par exemple) ?

Vivalia 2025 est un ambitieux projet immobilier et technologique ; quelle place représente l’humain dans ce projet ? A part l’attractivité pour les spécialistes dans plusieurs domaines, peu de réponses sont données en ce qui concerne les conditions de travail des infirmiers.ères, aides-soignant.e.s et autres intervenants essentiels au bon fonctionnement de l’hôpital. En ce qui concerne aussi leur attrait pour ce projet et donc la qualité de l’accueil des patients…

D’autres questions, tout aussi fondamentales se posent également en marge du projet.

Comment les sites sont-ils organisés en attendant ? Se dirige-t-on ou non vers une fusion de certains agréments ?

Se dirige-t-on, enfin, vers un retour à une bonne gouvernance au sein de Vivalia ? Après un directeur général qui doit être écarté, mais qui revient via un poste spécialement créé pour lui ? Après la démission de la présidente, sur des questions de management et de bonne gouvernance qu’elle ne retrouvait plus au sein de l’institution ? Après la démission plus récente du directeur des affaires médicales ?

Beaucoup de questions donc, pour terminer, pour vous montrer aussi que les points d’attention sont nombreux, mais que nous sommes et restons motivés pour permettre à nos concitoyens un accès le meilleur possible aux soins de santé qu’ils méritent.

Je vous souhaite donc une bonne année et… une bonne santé !

Une transition vers les défis de notre siècle

Romain Gaudron, Co-Président d’Ecolo Luxembourg

Pour 2023, nous avons un rêve fou, faire d’Idelux une intercommunale au service de ses associés… Comment est-il possible qu’Idelux persiste à pousser le projet d’extension du zoning de Weyler-Hondelange, qui menace des terres agricoles de grandes qualités, alors que les deux membres à l’initiative du projet (Arlon et Messancy) n’en veulent plus ?

Il est temps que cette intercommunale en revienne à ses fondamentaux, être au service de ses membres notamment dans les honoraires pratiqués.

Il est temps également de faire basculer Idelux dans les défis de notre siècle. L’intercommunale se doit d’intégrer dans son objet social une ambition axée sur la transitions écologique de notre territoire et son développement durable. Merci à notre observateur au Conseil d’administration Guirec Halflants, d’avoir ouvert ce débat qui nous l’espérons aboutira sur un changement structurel.

J’ai eu l’occasion de participer fin 2022 à la réception organisée pour le départ en pension de Bruno Antoine, qui a été pendant 17 ans à la tête de la CSC Luxembourg. Dans son très bon discours, une partie a particulièrement retenu mon attention. Celui-ci a jeté une bouteille dans la Semois dans l’espoir de voir les acteurs du territoire se retrousser les manches pour qu’émerge un projet de territoire ancré dans la transition écologique et solidaire.

Cet appel ne peut rester lettre morte, Luxembourg 2010 et puis Réseaulux, deux structures qui ont eu le mérite de mobiliser des centaines d’acteurs de notre territoire pour proposer un projet de territoire, une vision d’avenir ne peuvent rester conjuguées au passé. Il est temps de rénover le consensus luxembourgeois. Nous agirons cette année pour qu’une telle initiative puise voir le jour. Il en va de l’avenir de notre territoire et de ses habitants.

Perspectives pour 2024

Romain Gaudron et Nicole Graas, Co-Présidents d’Ecolo Luxembourg

En 2024, nous aurons une double séquence électorale rapprochée :

  • Fin mai, les élections régionales, fédérales et européennes
  • Mi octobre, les élections communales et provinciales

Bref, en 4 mois, nous aurons toutes les élections belges ! Cette séquence inédite, encore plus rapprochée que celle de 2018-19 (il y avait alors 7 mois entre les deux élections) représente un défi important que nous allons relever.

Pour ce faire, dès à présent Ecolo Luxembourg se met en ordre de marche. Nous nous réjouissons de la présence massive de nos militants et la bonne représentation de l’ensemble de nos locales lors d’une première assemblée préparatoire de ce mardi, véritable point de départ vers les scrutin de 2024. Merci à vous.

Les scrutins de 2018, avec une augmentation du nombre de conseillers communaux et de majorités, et de 2019, où nous avons obtenus nos deux premiers députés élus directement, ont été de très bons crus.

Face à l’urgence climatique et sociale, qui s’est encore accrue depuis, nous sommes intimement convaincus que nous avons le devoir de faire encore mieux.

Nous avons le devoir d’être là auprès des Luxembourgeois pour mettre en place des solutions ambitieuses pour une province et des communes plus résilientes ;

Nous avons le devoir d’être là pour une politique plus ambitieuse dans la transition écologique;

Nous avons le devoir d’être là pour un territoire où personne n’est laissé de côté.

C’est pourquoi, nous viserons lors des scrutins de mai d’asseoir durablement Ecolo dans les sièges gagnés historiquement en 2019.

Pour ce qui est des scrutins locaux, notre objectif est de présenter des candidats dans plus de la moitié des communes luxembourgeoises (pour 17 sur 44 communes en 2018).

Notre ambition est de doter toute commune d’au moins 6.000 habitants d’un représentant porteur des valeurs de l’écologie politique et ce sans oublier les plus petites communes.

Un changement de paradigme est nécessaire, nous l’avons exposé dans nos priorités de l’année, pour amener notre province à répondre aux défis actuels. C’est pourquoi, nous proposerons aux responsables des autres partis de relever ensemble ce défi climatique et social dans un maximum d’exécutifs communaux et à la province. Je suis convaincu que notre cohérence dans l’action et notre professionnalisme dans la gestion, là où nous sommes déjà aux responsabilités (Merci à Annie, Mariline, aux Nicolas et bientôt à Jean) sera le ciment de nouveaux accords au profit des habitants de notre province et de notre planète.

J’ai le plaisir de vous annoncer qu’Arlon fait partie des 20 « swing cities » identifiées par Ecolo en région wallonne. Une swing city est une ville dans laquelle Ecolo appartient actuellement à la minorité et présente un fort potentiel de monter en majorité, eu égard à la présence de personnalités charismatiques et d’une équipe locale solide et engagée. A ce titre Ecolo Arlon bénéficiera d’un soutien spécifique de la part d’Ecolo fédéral tout au long de la campagne. Il va sans dire que nous sommes tous enthousiastes au sein d’Ecolo Luxembourg à la perspective d’une participation des écologistes à la majorité dans notre chef-lieu de province.

414 hectares de nouvelles réserves naturelles en Province de Luxembourg

Sur proposition de la Ministre de la Nature et de la Forêt, Céline Tellier, le Gouvernement de Wallonie a approuvé la création de 30 nouvelles réserves naturelles et l’extension de 23 réserves naturelles existantes. Au total, ce sont 1.553 hectares qui sont concernés ! Ces nouvelles aires protégées s’inscrivent dans l’objectif gouvernemental de mettre en œuvre un réseau écologique fonctionnel au cours de la législature, notamment grâce à la reconnaissance annuelle de 1.000 ha de nouvelles réserves naturelles.

Après la création de 1.098 ha de réserves naturelles en 2020 et de 1.016 ha en 2021, le Gouvernement de Wallonie confirme son engagement pour la préservation des espaces naturels à haute valeur biologique avec le classement de 1.553 ha supplémentaires. Une nouvelle étape pour la préservation du vivant en Wallonie.

L’objectif de ce réseau de réserves naturelles et d’espaces protégés est de permettre aux espèces et aux milieux les plus rares et les plus sensibles de se redéployer. Ces espaces sont à même d’apporter des bénéfices importants en termes de services rendus par la nature, avec des impacts vertueux en termes de bien-être pour les Wallon.ne.s et d’attractivité pour l’écotourisme.
Ainsi, les tourbières jouent un rôle essentiel dans le captage du carbone tandis que les différents types de milieux humides peuvent servir de zones tampons lors d’épisodes pluvieux importants, et ainsi diminuer les risques d’inondation.
Céline Tellier, Ministre de la Nature et de la Forêt : « La préservation de la faune et de la flore est sans doute le plus grand défi de ce siècle, avec celui des dérèglements climatiques. La création de 1.558 hectares de nouvelles aires protégées en Wallonie, véritables zones refuges pour la nature, représente un nouveau pas dans la bonne direction face à la crise sans précédent du vivant. Il est en effet urgent d’offrir une place importante dans notre société à la biodiversité et de se rendre compte de tous les bénéfices qu’elle apporte, non seulement en termes de santé et de bien-être, mais également pour le bon fonctionnement de nos écosystèmes ».
Jusqu’ici, la Wallonie comptait :
258 réserves naturelles domaniales (RND), c’est-à-dire gérées par le Département de la Nature et des Forêts de l’administration wallonne, couvrant une superficie de 11.969 hectares;
186 réserves naturelles agréées (RNA), c’est-à-dire gérées par des associations naturalistes agréées couvrant 3.940 hectares ;
La surface totale de l’ensemble des aires protégées wallonnes, RND et RNA comprises, avoisinait alors 23.600 ha.
Avec cet ajout de 53 nouveaux espaces protégés, la Wallonie progresse vers un objectif plus ambitieux d’atteindre 2 à 3 % du territoire sous statut de protection forte dans les prochaines années.
La Wallonie compte désormais 271 RND (pour 12.101,3766 ha) et 203 RNA (pour 4.112,6389 ha), soit un total de 474 réserves naturelles. La surface totale de l’ensemble des aires protégées
wallonnes, RND et RNA comprises, avoisine donc 25 153 ha.

 

Nombre hectares Site Commune(s) type réserve
1.47 Chanly Wellin Nouvelle RN
7.574 Mandebras Léglise Nouvelle RN
3.823 Marais de la Vire Virton Nouvelle RN
4.078 Pré Morat Meix-devant-Virton Nouvelle RN
5.659 Ruisseau des écrevisses Musson Nouvelle RN
6.596 Basse Semois orientale Bertrix-Bouillon Nouvelle RN
10.956 Les Hazalles Durbuy Nouvelle RN
7.2261 Les Glawans Durbuy Nouvelle RN
7.493 Les Bulles Chiny Nouvelle RN
14.1944 Vallée de la Rulles Habay-Tintigny Nouvelle RN
6.9041 Ruisseau de Mellier Léglise-Neufchâteau Nouvelle RN
11.41 Ri d’Howisse Rochefort-Tellin Extension RN
58.3696 Haute Sûre Fauvillers-Léglise-Neufchâteau,Baux-sur-Sûre Extension RN
3.365 Houdoimont Léglise Extension RN
22.002 Vallée de la Wimbe Beauraing-Wellin_Rochefort Extension RN
22.0126 Plate Dessous les Monts Etale-Tintigny Extension RN
10.5088 Sol Fagne Houffalize Extension RN
3.877 Amberloup Marche Nouvelle RN domaniales
2.9403 Bedinne Marche Nouvelle RN domaniales
1.105 Brisy Marche Nouvelle RN domaniales
3.3268 Méandre de l’Ourthe de Bohon Marche Nouvelle RN domaniales
16.4702 Prés du Haut Sommerain Marche Nouvelle RN domaniales
4.2477 Quatre-Vents Marche Nouvelle RN domaniales
25.6975 Sources de la Lienne Marche Nouvelle RN domaniales
33.6995 Thier de Regné Marche Nouvelle RN domaniales
3.3839 Magery Marche Extension RN domaniales
24.7539 Orti Marche Extension RN domaniales
51.6724 Plateau des Tailles Marche Extension RN domaniales
22.2374 Prés de la Lienne Marche Extension RN domaniales
17.5847 Thier des Carrières et Fosse Roulette Marche Extension RN domaniales

Communiqué de presse : les Petits Fruitiers d’ECOLO Luxembourg 2022

Des militant·e·s mobilisé·e·s partout sur la province

Ce week-end, les membres des locales Ecolo de Arlon, Bastogne, Bertrix, Durbuy, Habay, Libramont, Messancy, Nassogne, Vielsalm et Virton vont distribuer des plants de groseilliers, cassissiers et framboisiers. Cette action s’inscrit dans le cadre de la semaine de l’arbre. Une action reprise par plus de cent quinze autres groupes locaux en Wallonie et à Bruxelles.

Lancée en 2003 et reprise en continu depuis 2009, l’action petits-fruitiers est devenue une tradition chez Ecolo. Cette année, ce sont 21.000 plants d’arbustes fruitiers qui seront distribués par 115 groupes locaux en Wallonie et à Bruxelles.

Planter un arbre en hiver pour en récolter les fruits à la belle saison, c’est bien sûr une manière de renouer avec le cycle de la nature. Mais c’est aussi un geste symbolique en faveur d’une alimentation saine et responsable et des circuits-courts.

Reprendre le contrôle de nos assiettes De nombreux aliments arrivent dans nos assiettes après avoir parcouru des milliers de kilomètres. Ce système mondialisé rend difficile le contrôle de toutes les étapes de la
chaîne. Des aliments pas toujours de qualité, des risques pour la santé, une délocalisation de l’emploi, un impact accru sur l’environnement… Autant de conséquences d’un mode de production qui vise le profit avant tout!

Face à cela, Ecolo soutient à tous les niveaux de pouvoir le développement des circuits-courts. Un circuit court, c’est un mode de production et de commercialisation de l’alimentation qui vise à rapprocher le producteur du consommateur. Du champ à l’assiette, de l’étable à la table… Un chemin plus direct avec des plus-values multiples pour l’économie locale, la qualité de l’alimentation et l’environnement. Soutenir les circuits-courts c’est aussi encourager les citoyens à changer leurs habitudes de consommation. Une démarche simple avec de grands effets. Pourquoi ne pas commencer dès ce week-end, en plantant soi-même un arbre fruitier?

Informations pratiques:

 

Arlon : samedi Marché aux légumes (Carrefour Market) de 10h à 12h

Bastogne : samedi, Marché (parc Elisabeth) de 9h30 à 12h

Bertrix : dimanche, salle du village à Jéhonville à 10h

Habay : samedi, place Nothomb de 10 à 12j et dimanche, Place rue de la Foulie de 10 à 12h

Libramont : dimanche matin à Freux

Messancy : dimanche, Place Concordia de 10 à 12h

Nassogne : Place communale de Nassogne de 10 à 12h

Vielsalm : Mardi, Place des Bruyères en Vosges (marché) de 16h30 à 19h

Virton : samedi matin à Saint-Mard et Latour Bas, 9h30 à 10h30, à Ethe et Saint-Rémy de 10 à 12h.

Sessions budgétaire 2022 Discours du groupe ECOLO

Après deux journées de débats au conseil provincial, Guirec Halflants, chef de groupe ECOLO, a prononcé un discours dont vous retrouverez l’intégralité ci-dessous :

« Chères Conseillères et Conseillers provincial et chers membres de cette Assemblée,

Chers membres de l’Administration provinciale,

Cher·es Journalistes,

Mesdames, Messieurs,

Nous avons le plaisir d’inaugurer cette ronde de discours des Chefs de Groupes pour la session budgétaire de ce mois d’octobre 2022 après deux intenses journées de débats.

Vu la situation très préoccupante tant chez nous que partout ailleurs, nous ne pouvons pas vraiment conclure ici de façon agréable et légère et nous ne pensons pas que l’heure soit à l’auto-satisfaction.

Année 2022

Je voudrais donc commencer par un bref rappel de l’histoire de l’année vue depuis la perspective de multiples catastrophes et luttes, une façon réaliste à mon avis de lire ce qui se passe dans le monde.

En 2021 (et on peut remonter plusieurs de plusieurs années en arrière) : inondations chez nous à la mi-juillet et, pratiquement au même moment, le chiffre interpellant de 180 000 incendies de forêt dans le monde1. L’été suivant, sécheresse record chez nous, incendies de forêts, et inondations catastrophiques au Pakistan notamment.

Plus personne ne semble nier le réchauffement climatique et cette fois-ci nous commençons à comprendre comment cela va nous toucher.

Début 2022, la pandémie qui nous occupe depuis deux longues années ne se termine toujours pas et les variants se succèdent mais on se réjouira très vite d’avoir repris l’activité et les vols presque comme avant. Cette leçon-là ne suffit pas.

Février, attaque de l’Ukraine par la Russie, élan de solidarité national qui surprend après tous les efforts déployés pour ne PAS recevoir et pour ignorer les autres personnes qui souffrent de la guerre et de la prédation en Afrique et au Moyen-Orient.

L’attaque provoque aussi une grave crise énergétique qui ne fait qu’empirer chez nous la situation des prix pour la population et pour les activités productives. N’oublions pas aussi que le Pic pétrolier passe et que la Guerre accélère en fait un processus inéluctable de diminution de la disponibilité de l’énergie.

Fin mars, comme en 2020 avec la ZAD, on s’empresse de détruire le petit bois du parc de l’ULg à Arlon pour encore une nouvelle construction. Les prix de la construction ont explosés pour des raisons évidentes mais le bulldozer passe et on fera le bilan financier et écologique à la fin 2023, comme pour le fameux Parc Léopold.

Mai, attaque cybernétique sur le système largement informatisé de Vivalia, ce qui paralyse complètement l’activité de soin (et complique encore la situation pour les infirmières) pendant plusieurs jours. Et on en paye encore les conséquences.

Mai de nouveau, on apprend que le système informatique dernier cri d’Idelux ne sera pas en mesure de produire les comptes dans les délais.

On ne peut s’empêcher de penser au parallèle entre les deux évènements et de se poser la question de notre dépendance à l’informatique dans un temps où notre société est tellement perturbée. Pas de lien entre les deux mais étonnante conjonction des évènements qui devraient nous interpeller.

Mai et Juin, temps froid, deux enquêtes publiques sont sur la table pour deux grands dossiers dont on peut se demander s’ils sont vraiment d’actualité encore : artificialiser des terres à Weyler pour un énième Parc d’activité, aux dépends de bonnes terres agricoles dont nous avons bien besoin pour nous nourrir (c’est l’Avenir qui l’a dit cette fois), et pour protéger les ressources d’eau et la biodiversité.

Heureusement, les Conseils des deux communes concernées se réveillent et s’opposent, non sans provoquer des cris d’étonnement dans l’ensemble des groupes politiques (à l’exception d’Ecolo).

Au même moment, enquête publique pour l’Hôpital d’Houdemont ; bétonisation de nouveau, bretelle d’autoroute, question de la fourniture de l’eau et de l’épuration. On s’inquiète aussi de l’accès pour tous et toutes et de la viabilité d’une telle infrastructure.

Dans le cadre de ces deux enquêtes publiques, très larges réactions de la population qui se “politise” en voyant l’état de notre environnement et l’inadéquation des réponses qui ressemblent bien au fameux “Business as usual” ou plutôt “On poursuit la folle course vers le mur”.

Juillet encore, Carte blanche d’Adélaïde Charlier dans le Soir2 : vu que les politiques n’écoutent pas, “La désobéissance civile comme dernier recours”. C’est à cela que nous arrivons et c’est notre faute.

En octobre et depuis l’été, multiplication des actions de désobéissance civile qui annoncent une radicalisation des luttes faute de réponse adéquate du politique, notamment avec le blocage des installations de Total en Belgique pendant le WE du 8 octobre.

Et ce dimanche, 30000 personnes défilent une nouvelle fois à Bruxelles pour réclamer une action du politique à la hauteur des enjeux.

Guerre, lutte pour les droits des femmes, cyber-instabilité, prix de l’énergie, difficultés et énormes incertitudes pour les citoyen·nes, canicules, sécheresses puis inondations, désobéissance civile, le tableau est noir.

Les deux derniers étés montrent qu’il faut accélérer la transition.

Que fer(i)ons-nous?

Je dirais heureusement après ces deux jours de débats que nous avons parlé de transition à plusieurs reprises. Cependant… Va-t-on assez vite dans la Province ? Répondons-nous aux questions et enjeux ? Pourrons-nous dire à nos enfants et petits-enfants que nous avons fait TOUT ce que nous pouvions ? Je vous le demande.

Personnellement je n’en suis pas convaincu et nous sommes déjà au deux tiers de la mandature. Il y a encore beaucoup de travail.

Transition énergétique

La Province travaille depuis un certain temps déjà à réduire sa propre consommation d’énergies et a obtenu des résultats significatifs. Son service d’appui à la mise en œuvre de la Convention des Maires doit être fortement soutenu pour aider les acteurs de l’ensemble du territoire dans leurs efforts de réduction des consommations d’énergies et des productions de GES.

Il est prévu maintenant de partager les analyses de consommations et réflexions avec les membres de notre assemblée et nous espérons contribuer ainsi à identifier des pistes d’amélioration. Comme cela arrive souvent, les actions à gain rapide ont été faites mais il en faudra encore beaucoup et des plus difficiles.

Nous avons déjà identifié les déplacements comme poste de consommation important qui serait hors du champ d’attention.

Développement du Territoire

Les thématiques de l’agriculture et de l’économie ont retenu notre attention aussi puisqu’il s’agit d’activités qui marquent notre territoire, touchent les questions de l’emploi et de la justice sociale, des aménagements et impacts, du maintien de la biodiversité et du bien-être de la population.

On parle là aussi d’abord de notre santé et notre nourriture, bien menacées par le changement climatique et la destruction de la biodiversité.

Nous nous réjouissons de voir que l’agriculture en circuit-court est solidement ancrée par les acteurs dans le territoire et reconnue comme telle dans notre Province ; c’est une agriculture qui répond directement à nos besoins vitaux et a toute sa place pour une transition écologique. Elle remet l’accent aussi sur le travail qui a du sens et les échanges de proximité.

La question du maintien de l’appui au CER Groupe a aussi été ouverte puisque visiblement le Groupe dispose maintenant de moyens et d’une dynamique solide.

Nous avons évoqué également la question de la cotisation annuelle pour Idelux ; un jour il faudra faire des choix entre le maintien d’un soutien « statutaire » important et la suppression de certains services provinciaux.

La question centrale est aussi encore de savoir pour quelle économie nous travaillons et si cette économie répond véritablement à nos besoins essentiels et aux enjeux et menaces qui se présentent et si les emplois que nous espérons créer sont de qualité et rémunérés à de justes conditions.

Je voudrais évoquer ici aussi la question de l’eau dans deux dimensions vitales: disponibilité de l’eau et menaces d’inondations.

Alors qu’il s’agit d’une question critique, nous sommes encore très étonnés de voir des Assises de l’Eau organisées finalement en juin dernier en se limitant à la question des inondations. Il était nécessaire de prendre des mesures après les inondations et nous saluons cet effort mais, malgré notre insistance, la question de la disponibilité pour la consommation humaine, des réserves et des sécheresses est encore esquivée alors que notre territoire n’est pas particulièrement bien doté.

Nous lisons aussi dans le rapport que la cause principale des inondations est « la pluie exceptionnelle »… Rien n’est dit sur le changement climatique qui a un effet sur le régime de ces pluies et rien non plus sur la progression des bétonisations en tous genres et les constructions en zones à risques ainsi que la rectification des cours d’eau qui a été pratiquée auparavant…

Pendant ces deux jours, nous avons encore abordé la question de l’avenir du Fourneau Saint Michel puisque l’approche adoptée depuis deux ans ne donne pas de résultats. Nous devrons revoir cela au sein de notre assemblée tout en écoutant les idées que nous soufflent de nombreuses citoyennes et citoyens qui veulent avoir leur mot à dire.

Nous avons demandé un appui et des perspectives urgentes pour que notre télévision régionale TV Lux puisse poursuivre plus sereinement son activité précieuse et nous avons débattu une fois encore de l’avenir de Vivalia 2025 – ou 2030 – qui se définit dans un brouillard étrange qui ne nous permet toujours pas de connaître l’estimation de budget de construction d’Houdemont, et les perspectives en ce qui concerne le personnel de soin.

Gouvernance

Je voudrais parler finalement de gouvernance en abordant encore la question de la Task Force et du Plan Stratégique transversal.

Le Task Force a été mise en place par la majorité pour partager ses réflexions sur la nécessaire restructuration de la Province et permettre l’identification des actions les plus faciles à mettre en œuvre, avec l’appui de l’opposition de préférence. Nous appelions à une telle rationalisation depuis longtemps.

Le plus facile a été fait et le dispositif ne semble plus bouillonner d’idées, ce que nous disions déjà en octobre 2021.

Le Plan Stratégique transversal pourrait être un très bon outil pour structurer la réflexion sur le sens du travail de la Province qui doit se transformer radicalement, sur les axes de travail et les ambitions que la majorité se donne avec éventuellement des apports de l’opposition. Un outil stratégique et de débat qui s’est malheureusement transformé en un tableau qui liste et distribue les multiples projets que vous aviez déjà l’intention de conduire sans parvenir à faire comprendre les véritables ambitions et la vision du futur de la Province.

Il y a là clairement une occasion manquée.

Conclusion

Nous avons encore deux ans pour travailler à répondre à ces urgences dans la mesure de nos nombreuses compétences provinciales et avec des moyens qui se font plus rares mais qui restent considérables, en particulier en ce qui concerne les femmes et hommes et les compétences, pour appuyer les communes et pour inspirer et mieux équiper la population de notre territoire face aux défis énormes qui se présentent.

Tel est pour nous l’intérêt de notre assemblée et le sens de notre travail provincial.

Bien que certaines propositions qui ont été débattues se présentent comme plus prometteuses nous croyons que le programme proposé est encore en-deça des moyens disponibles et des besoins et c’est pourquoi nous voterons contre le budget 2023.

Merci de votre attention. »

Semaine de la Mobilité : propose ton idée pour améliorer la mobilité en province de Luxembourg

ECOLO Luxembourg célèbre la Semaine de la Mobilité

À partir du vendredi 16 septembre, et ce jusqu’au 22, les écologistes de la province lancent un jeu-concours en ligne qui, après tirage au sort, permettra de gagner un abonnement mensuel TEC ou dix voyages sur le réseau SCNB.

Les transports en commun transportent quotidiennement plus de 15 000 usagers de la province, l’occasion pour les Verts de rappeler leurs combats et les avancées qui ont été réalisées en matière de mobilité. Notamment, le lancement de deux nouvelles lignes EXPRESS (Bastogne-Luxembourg et Florenville-Luxembourg) en 2023, la quasi-gratuité des bus pour les 18-24 ans et les plus de 65 ans, l’élargissement des horaires de train le matin et le soir entre Bruxelles et Luxembourg, et le renforcement de la ligne Marche-en-Famenne-Liège (WEL).

En plus de la récente sélection de 15 communes luxembourgeoises pour le projet Wallonie Cyclable portée par le Ministre Henry et des aménagements cyclo-piétons réalisés dans de nombreuses communes de la province, les écologistes rappellent aussi la mise en place d’un service de voitures partagées, à l’initiative de l’échevine ECOLO Mariline Clémentz à Neufchâteau.

Pour célébrer la Semaine de la Mobilité, Ecolo Luxembourg lance ainsi un jeu-concours en ligne. En scannant un QR code, les participants sont invités à proposer une idée pour améliorer davantage la mobilité en province de Luxembourg. Après, le 22 septembre, un tirage au sort sera réalisé et permettra de gagner soit un un abonnement TEC (Express) d’un mois soit 10 voyages sur le réseau SNCB (Standard Multi).

« L’objectif de ce concours est d’inviter les Luxembourgeois.es à tester l’offre de transports en commun aujourd’hui à leur disposition et nous aider à consolider cette offre. Et pourquoi pas, faire du gagnant un usager régulier ! », souligne Sophie Michel, coprésidente.

Réglement et conditions

Ce concours est organisé par la régionale ECOLO Luxembourg (70, rue Léon Castilhon, 6700, Arlon). Pour participer, vous êtes invité à remplir le formulaire ci-dessus entre le 16 septembre 2022 et le 22 septembre 2022.

Seront éligibles au tirage au sort les personnes résidant dans l'une des communes de la province de Luxembourg et âgées d'au moins 18 ans.

Les résultats seront annoncés entre le 26 et le 30 septembre. Les gagnants seront contactés par mail.

Un seul lot est à gagner. Selon le choix de la personne tirée au sort, il s'agira d'un abonnement TEC d'un mois (EXPRESS ou Horizon) ou d'un pass SNCB Standard Multi

Protection des données

L'ensemble de ces informations ne seront pas utilisées à d'autres fins que pour ce jeu-concours.

Elles ne seront pas transmises à des tiers et seront supprimées à la fin de l'opération.

Pour toute demande d'information, vous pouvez vous tourner vers notre Délégué à la Protection des Données en utilisant l'adresse dpd@ecolo.be.

Hondelange: la bétonisation de terres agricoles est un non-sens économique et climatique

Ce mercredi 23 mars, le Député wallon Jean-Philippe Florent s’est rendu à Hondelange (Messancy) à la rencontre des agriculteurs qu’Idélux veut exproprier pour agrandir le zoning de Weyler. Pas moins
de 28 hectares d’excellentes terres agricoles seraient ainsi perdues pour être artificialisées et mises à disposition d’entreprises et d’industries. Actuellement, ces 28 hectares sont en zone agricole et sont cultivés par plusieurs agriculteurs de Hondelange, à plus de 95 % en agriculture biologique.

L’enquête publique est en cours et sera clôturée ce 30 mars. Le collectif local qui s’est mis en place pour s’opposer au projet a déjà rassemblé 1000 lettres de citoyennes et citoyens soucieux de leur
environnement et d’une agriculture familiale et locale. Idélux justifie sa demande par un « besoin urgent de terrains », alors que de nombreux espaces restent disponibles dans les zonings existants. « Par ailleurs, est-ce que la Wallonie n’a pas aussi un besoin vital de nourriture saine et locale ! » s’indigne le député wallon. « Nous avons des débats intenses au parlement de Wallonie sur la nécessité de conserver la fonction vivrière des terres agricoles, nous avons même organisé l’audition de nombreux acteurs sur l’enjeu du foncier agricole. Je ne comprendrais pas que ce projet insensé aboutisse. Je ré-interrogerai le Ministre de l’Agriculture,
qui est aussi le Ministre de l’Economie et de l’Aménagement du territoire.»

« Les impacts attendus, note Guirec Halflants, observateur écolo au CA d’Idélux, ne se limitent pas à soustraire des terres de leur fonction nourricière, cette nouvelle artificialisation pose un risque accru d’inondation par écoulement dans le bas du village, régulièrement confronté à des inondations lors de fortes pluies ». Le mandataire écologiste s’oppose tout aussi fermement à cet agrandissement du zoning.

« Ces terres agricoles cochent toutes les cases pour se voir préservées : elles sont de grande qualité agricole, cultivées en bio, elles permettent la production de céréales et de protéagineux tellement importants pour la souveraineté alimentaire de notre région. Devons-nous encore rappeler l’importance de la relocalisation de l’alimentation ? De plus ces terres protègent le village de l’écoulement des eaux de pluies. Enfin, elles sont cultivées par un jeune agriculteur et par un autre agriculteur dont le fils se destine à reprendre l’exploitation. Ce sont donc des fermes qui ont de l’avenir », conclut Sophie Michel, co-présidente d’ECOLO Luxembourg.

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